Vendredi 1er mars, l’amphithéâtre historique Turgot de La Sorbonne a reçu des intervenants de haut niveau pour évoquer la situation en Arménie et en Artsakh autour du thème : “droit des États face aux droits des peuples”, à la demande de l’organisation étudiante SONU*, devant une salle comble d’étudiants.
Les intervenants, ont livré aux étudiants des discours édifiants, soulignant les défis historiques et contemporains auxquels sont confrontés l’Arménie et le Haut-Karabagh. L’Ambassadrice d’Arménie, Hasmik Tolmajian a affirmé avec force que « L’histoire se répète toujours.«
Hovhannes Guevorkian, Représentant de la République du Haut-Karabagh en France, a prodigué des conseils aux étudiants, les exhortant à ne jamais “hiérarchiser les droits fondamentaux”, rappelant que l’Azerbaïdjan a violé le droit international en privant des milliers de personnes de leur liberté et de leur droit à l’autodétermination. « Cet engagement pour l’Arménie et le Haut-Karabagh, est celui pour la démocratie, la liberté, la justice et le droit » a-t-il ajouté.
Natalie Loiseau, députée européenne, a fermement souligné “qu’il ne faut pas oublier le nettoyage ethnique” perpétré par l’Azerbaïdjan en septembre dernier dans le Haut-Karabagh. Elle a ajouté que « le Parlement européen allait désormais travailler davantage sur la manière dont il peut se rapprocher de l’Arménie et prendre ses distances avec l’Azerbaïdjan ».
Arnaud Ngatcha, adjoint à la Maire de Paris en charge de l’Europe, des relations internationales et de la francophonie, a insisté sur la nécessité de protéger le patrimoine culturel, de travailler sur la question de la mémoire et de ne pas oublier le sort des prisonniers des Représentants de la République du Haut-Karabagh.
Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint au Figaro Magazine, et Alain Boinet, Fondateur de l’association Solidarités internationale, ont partagé leur point de vue sur les enjeux géopolitiques et humanitaires, évoquant les menaces qui planent toujours sur l’Arménie, notamment dans la région du Syunik.
« En ces temps où l’oubli menace la mémoire des tragédies, il est essentiel de se souvenir, de témoigner, et d’agir pour la justice. Cette conférence a représenté un pas significatif dans cette direction, et nous félicitons chaleureusement SONU pour son engagement envers l’Arménie, l’Artsakh et le respect du droit » a témoigné Nelly Serkisian, Présidente de l’Association de Soutien à l’Artsakh (ASA).
* SONU est une association ayant pour vocation de sensibiliser le monde étudiant aux institutions onusiennes. Plus généralement, elle promeut les Nations Unies et la coopération internationale au sein de l’Université tout au long de l’année à travers six antennes, trois pôles et un pôle interne.