Dans l’émission « Cartes sur table » du 5 juillet 2025, diffusée sur AYP FM, et au micro de Melkon Ajamian, Hovhannès Guévorkian, le Représentant du Haut-Karabagh, offre un éclairage poignant sur la tragédie vécue par les Arméniens d’Artsakh depuis 2020 et souligne l’urgence d’une mobilisation politique, diplomatique et citoyenne pour défendre les principes fondamentaux du droit international.
Une situation tragique en Artsakh depuis 2020
Hovhannès Guévorkian rappelle dans cette émission que lors du blocus total imposé par l’Azerbaïdjan en 2022-2023, la population arménienne d’Artsakh a vécu dans des conditions humanitaires désastreuses, privée de nourriture, de médicaments et de liberté de mouvement. L’offensive militaire menée par Bakou s’est traduite par des exactions, un déplacement forcé de la population et une volonté manifeste d’effacer toute présence arménienne au Haut-Karabagh. Pour Hovhannès Guévorkian, les faits sont clairs : il s’agit d’un nettoyage ethnique programmé, mené dans l’indifférence de la communauté internationale.
Un silence diplomatique inquiétant
Au cours de l’émission, Hovhannès Guévorkian regrette l’inaction de la diplomatie européenne, y compris française, qui n’a pas su prévenir cette tragédie malgré les nombreuses alertes et demandes formulées par le Parlement et plusieurs collectivités françaises. Il rappelle que l’aveuglement à ne pas reconnaître la volonté manifeste du régime azerbaïdjanais d’effacer toute présence arménienne, s’est avéré fatal pour les Arméniens d’Artsakh. Il appelle de ses vœux une politique étrangère plus ferme, qui ne se contente pas de déclarations mais qui engage la responsabilité des États à protéger les peuples menacés.
Un appel à la mobilisation
Hovhannès Guévorkian en appelle à la responsabilité morale des États démocratiques. Il s’adresse également à la diaspora arménienne, qu’il appelle à rester active et vigilante, et explique les raisons pour lesquelles il est crucial de maintenir vivante la cause de l’Artsakh.
Esprit de résistance
Enfin, Hovhannès Guévorkian évoque la dimension existentielle du combat des Arméniens du Haut-Karabagh. Plus qu’un conflit territorial, c’est un combat pour la survie d’un peuple, d’une culture et d’une histoire. Il évoque la nécessité à renforcer l’Arménie, aujourd’hui fragilisée par la perte de l’Artsakh.
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